Vous connaissez les applications beauté ?
Ces derniers mois, les fameuses applications beauté ont défrayé la chronique et tant mieux !
Bien sûr que les méthodes appliquées peuvent parfois être discutables, mais leur existence nous paraît très vertueuse.
Les consommateurs peuvent ainsi mieux comprendre ce qu’ils achètent et les industriels doivent désormais être vigilants sur leur formulation.
Cela tire l’industrie vers le haut qui doit dorénavant mettre la priorité sur la qualité et peut être moins sur le marketing. C’est pour nous un progrès.


Les huiles essentielles
Concernant minima[liste], nous avons soumis nos produits à ces différents outils d’analyse.
Nos notes sont bonnes ou excellentes et nous avons observé quelques variantes notamment au sujet des huiles essentielles.
Les huiles essentielles sont utilisées depuis la nuit des temps et nous disposons aujourd’hui d’un très bon recul sur leur utilisation. Elles sont généralement très puissantes et peuvent donc être formidablement efficaces, mais aussi potentiellement dangereuses si elles sont mal utilisées.
C’est comme pour tout, en mettre « moins », c’est souvent mieux. Ces huiles très légères pénètrent facilement la peau, ce qui est de ce fait déconseillé pour une femme enceinte.
Enfin, elles sont naturelles et potentiellement allergisantes pour les personnes sensibles.
L'olfactothérapie
Chez minima[liste], nous avons surtout considéré l’huile essentielle comme un très bon allié au niveau de l’olfactothérapie, c’est-à-dire la recherche du bien-être par l’odeur.
Ainsi, nous en avons ajouté de très modestes quantités pour le parfumage de certains baumes et huiles. Bien évidemment, à ce niveau de concentration, l’utilisation d’une huile essentielle n’est, en aucun cas, controversée.
Maintenant, les applications beauté ne disposent pas du détail des formules et leur algorithme analyse « simplement » donc parfois sans intelligence une liste d’ingrédients.


Notre expérience
Si une huile essentielle apparaît, l’outil ne peut savoir si elle compose à 95 % la formule ou si elle ne représente que 0,1 % !
C’est un point que nous avons d’ailleurs signalé à l’application YUKA qui nous a répondu être bien consciente de cette faiblesse.
Par souci de transparence, nous avons souhaité leur communiquer le dosage précis de nos formules. Voici leur réponse : « merci pour cette proposition transparente de votre part, mais comme la majorité des marques ne souhaite communiquer le détail de leurs recettes, nous devons appliquer la même règle de comparaison pour tous ».
Qui sait, ce point sera peut-être amélioré dans les prochains mois ! À suivre donc.